LE RETOUR QUI PIQUE
Si tu as bien suivi j’ai pris de longues vacances le mois dernier pour revenir à Londres il y a tout juste 10 jours. Et pour la première fois, le retour pique un peu… C’est à dire que pour la première fois – même si j’avais hâte de retrouver mon chez moi et mon confort – j’ai encore la tête en vacances. Et c’est bien la première fois que cela m’arrive.
Néanmoins cette fois-ci j’ai fait un break de 3 semaines. 3 SEMAINES. Pour les fonctionnaires ça fait pas rêver mais pour les gens normaux, pouvoir prendre 3 semaines de vacances à la suite c’est bien plus rare. Dans mon cas je n’avais pas pris autant de vacances depuis plus de 10 ans.
Bon je ne me plains pas n’est-ce pas, c’était vraiment top. 3 semaines de vacances en France ça reste toujours du plaisir parce que oui je l’ai déjà dit et je le redis, la France est un beau pays. Certaines mentalités et attitudes ont tendance à gâcher le tout parfois, mais en restant objectif, la France c’est vraiment bien pour les vacances.
En 3 semaines j’ai découvert les plus beaux châteaux d’Alsace, j’ai franchit à vélo quelques cols Vosgiens, je me suis laissé enivré par le vin Alsacien, j’ai fait un crochet par Montpellier pour voir des amis, j’ai d’ailleurs loué une voiture avec Thrifty pour pouvoir profiter des plages environnantes car c’est bien plus pratique que le tram/bus, assisté à un match de rugby du Top14 pour enfin terminer mes 10 derniers jours de vacances chez moi, dans les Pyrénées Atlantiques. Pour une fois j’avais le temps de pouvoir profiter de la famille et non pas en coup de vent. Comme habituellement lors de mes courtes vacances d’été. Aller faire de la moto avec mon bro, visiter et re-visiter le fin fond du Pays Basque (les magnifiques gorges de Kakuetta), se faire submerger par les vagues landaises, repasser avec nostalgie les lieux où j’ai grandi, etc… Bref, comme ça on pourrait presque croire que c’était une sorte de pèlerinage dévoué à mon enfance et adolescence.
Mais qu’est ce que c’était bien de prendre le temps.
Prendre le temps justement, sentiment intouchable lorsque on revient vivre notre réalité quotidienne en ville, à Londres ?
PS : ceci n’est pas un article d’adieu ou de début de dépression, j’essaye juste de transcrire mon sentiment qui n’est pas nouveau > We’re living so fast in London !